Pharmacodynamie
L'ipratropium, en raison de sa relation structurelle avec le neurotransmetteur acétylcholine, agit comme un antagoniste du récepteur muscarinique de l'acétylcholine. Cet effet entraîne l'inhibition du système nerveux parasympathique dans les voies respiratoires et inhibe ainsi leur fonction. La fonction du système nerveux parasympathique dans les voies respiratoires est de produire des sécrétions bronchiques et une constriction, et l'inhibition de cet effet peut donc entraîner une bronchodilatation et une diminution des sécrétions. Cela facilite la respiration.
Pharmacocinétique
La liaison protéique de l'ipratropium est très faible car le taux d'ipratropium circulant est minimal. L'état lié ne représente que 0 à 9 % de la dose administrée. L'ipratropium est métabolisé dans le tractus gastro-intestinal par l'activité des isozymes du cytochrome P-450. Environ 80 à 100 % de la dose administrée d'ipratropium est excrétée dans les urines, moins de 20 % de la dose étant éliminée par les fèces. L'ipratropium a une demi-vie courte d'environ 1,6 heure.
Interactions médicamenteuses
Les interactions avec d'autres anticholinergiques tels que les antidépresseurs tricycliques, les médicaments antiparkinsoniens et la quinidine, qui augmentent théoriquement les effets secondaires, ne sont pas cliniquement pertinentes lorsque l'ipratropium est administré sous forme d'inhalation car la concentration plasmatique sanguine systémique de l'ipratropime est très faible.