Surtout au début de la maladie, les symptômes sont très modérés et faciles à négliger. En outre, ils sont initialement limités à de petites zones, puis s'étendent de plus en plus.
Faiblesse musculaire généralisée ou crampes musculaires
Dans la plupart des cas, les premiers symptômes apparaissent dans les doigts et les mains ou dans les pieds. Parfois, cependant, les muscles qui font bouger les yeux sont les premiers à être touchés. Les muscles affectés deviennent paralysés, spastiques (tendus) ou présentent des spasmes musculaires.
Avec le temps, les symptômes s'étendent à l'ensemble du corps, rendant impossible une vie indépendante et autodéterminée. Outre les muscles qui sont responsables des mouvements du corps, d'autres unités musculaires se dégradent également avec le temps. Ainsi, de nombreux patients éprouvent rapidement des difficultés à avaler et à parler.
Défaillance croissante de diverses fonctions corporelles
De nombreux patients souffrent également de mouvements musculaires involontaires. Par exemple, certains gestes sont faits involontairement, ou le patient se met soudainement et involontairement à rire ou à pleurer. Il s'agit d'un problème majeur, notamment sur le plan social, qui conduit souvent à l'isolement.
Si les troubles de la déglutition peuvent encore être compensés par une alimentation artificielle, la défaillance des muscles respiratoires limite tôt ou tard le pronostic vital. Bien sûr, la respiration artificielle peut également être envisagée, mais même celle-ci ne peut être pratiquée éternellement. C'est pourquoi l'insuffisance respiratoire est la cause la plus fréquente de décès dans la sclérose latérale amyotrophique.
Signes dans l'examen neurologique
Les résultats de l'examen neurologique peuvent être très variés et divers. Par exemple, les réflexes musculaires peuvent être modifiés de n'importe quelle manière. Cela signifie qu'ils peuvent être à la fois renforcés et affaiblis. La perte totale des réflexes ou l'apparition de réflexes pathologiques est également possible dans la SLA.
Une surdité soudaine survient dans 20 % des cas. Environ 5 % des patients développent une forme particulière de démence qui affecte non seulement les traits de personnalité mais aussi la mémoire. Cependant, la plupart des personnes concernées ne sont pas atteintes de troubles cognitifs.
Pleine conscience tout au long de la maladie
Dans la plupart des cas, la maladie est limitée au système moteur. Cela signifie que les capacités cognitives et sensorielles restent intactes. Ainsi, non seulement on peut ressentir la douleur, mais on est conscient de l'évolution de la maladie. Cela nécessite un soutien psychologique particulièrement efficace tout au long du processus de la maladie.