Lorasifar ne doit pas être utilisé en cas d?hypersensibilité aux benzodiazépines et/ou à d?autres substances contenues dans le médicament, en cas de troubles de la régulation de la respiration avec arrêt momentané de la respiration pendant le sommeil (syndrome d?apnée du sommeil), en cas de troubles respiratoires sévères, ainsi qu?en cas de faiblesse musculaire pathologique (myasthénie).
En cas de dépendance médicamenteuse, alcoolique ou de toxicomanie.
Lorasifar ne doit pas être administré aux enfants de moins de 12 ans.
Informez votre médecin si vous souffrez de maladies des voies respiratoires, de troubles hépatiques ou rénaux, d?allergies ou d?autres maladies.
Avertissez votre médecin si vous prenez en plus du Lorasifar d?autres médicaments tels que des tranquillisants, des somnifères, des analgésiques forts, des antidépresseurs, des anticonvulsivants (antiépileptiques) ou des relaxants musculaires, car les effets de ces médicaments peuvent se renforcer mutuellement.
Si vous prenez aussi certains antiasthmatiques (théophylline, aminophylline), vous devez en informer votre médecin car ces médicaments peuvent limiter l?effet de Lorasifar.
Les boissons alcoolisées peuvent renforcer l?effet du Lorasifar. Il est donc préférable de renoncer à consommer de l?alcool durant le traitement avec Lorasifar.
Lorasifar peut affecter les réactions, l?aptitude à la conduite, et l?aptitude à utiliser des outils ou des machines. Vous devez donc éviter de conduire des véhicules et d?utiliser des machines jusqu?à ce que vous soyez certain que le médicament ne vous rend pas somnolent et ne provoque pas de vertiges pendant la journée et que votre attention et vos capacités de réaction ne sont pas affectées.
Risque de dépendance
La prise de Lorasifar, comme celle de toutes les préparations contenant des benzodiazépines, peut entraîner une dépendance.
Cette dernière peut apparaître surtout en cas de prise ininterrompue sur une longue période (dans certains cas déjà après quelques semaines); elle a pour conséquence l?apparition de symptômes de sevrage en cas de brusque interruption du traitement.
Les symptômes suivants peuvent alors se manifester: nervosité, états anxieux, insomnies, confusion, vertiges, irritabilité, dépression, difficultés de concentration, maux de tête, accès de transpiration, tension, perte de contact avec la réalité, troubles de la personnalité, fourmillements et engourdissements des bras et des jambes, sensibilité à la lumière et au bruit, troubles de la sensation et de la perception, mouvements involontaires, perte de la mémoire à court terme. D?autres signes sont: nausée, vomissement, diarrhée, perte d?appétit, problèmes cardiaques, dans de rares cas hallucinations, attaques de panique, crises épileptiques.
Ces troubles disparaissent généralement en deux à trois semaines.
Afin de limiter au maximum le risque de dépendance, veuillez observer s?il vous plaît les recommandations suivantes:
ne prenez Lorasifar que sur prescription de votre médecin;
ne modifiez en aucun cas la posologie indiquée par votre médecin;
avertissez votre médecin au cas où vous souhaitez arrêter de prendre ce médicament;
votre médecin décidera périodiquement de la nécessité de poursuivre le traitement;
une prise sur une période prolongée (plus de 4 semaines) ne doit avoir lieu que sous surveillance médicale.
Avertissez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous souhaitez le devenir.
Ce médicament ne doit en principe pas être utilisé durant la grossesse, car il existe des évidences montrant que de tels médicaments font courir des risques au foetus ou provoquent des troubles chez les nouveau-nés.
Ce médicament passe dans le lait maternel. Il ne doit pas être utilisé pendant la période d?allaitement, car il peut entre autres rendre le nourrisson somnolent et paresseux lors de la tétée.