En ce qui concerne le paludisme, il est important de se protéger des piqûres de moustiques (sans considérer que cette protection contre les piqûres remplace la prophylaxie). Les anophèles piquent surtout depuis le crépuscule jusqu?au lever du jour. Pendant cette période de la journée, il est donc recommandé
d?utiliser des agents anti-moustiques;
de porter des vêtements qui couvrent, si possible, la peau;
d?utiliser une moustiquaire la nuit dans les pièces non protégées contre les moustiques.
La Nivaquine ne doit pas être utilisée si vous êtes hypersensible à la substance active chloroquine ou à d?autres dérivés de la 4-amino-quinoléine, ou encore si vous souffrez d?un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (favisme), d?une affection des organes hématopoïétiques ou d?une affection de la rétine et en cas d?altération du champ visuel.
Ce médicament peut affecter les réactions, l?aptitude à la conduite et l?aptitude à utiliser des outils et des machines.
Si vous souffrez de psoriasis, de troubles du système hématopoïétique (porphyrie) ou d?épilepsie, une crise peut être déclenchée. Aussi la prudence est-elle recommandée lors de la prise de Nivaquine dans ces conditions, même qu?en cas de maladies rénales et hépatiques graves.
Lors d?un traitement prolongé, on procèdera à des contrôles médicaux réguliers de l?oeil, afin de déceler à temps les premiers signes d?une altération de la rétine.
Chez l?enfant, un traitement prolongé par la Nivaquine peut être entrepris uniquement sur prescription du médecin.
La prise concomitante de Nivaquine et d?autres médicaments/substances peut mener à des interactions (aggravation des effets secondaires, influence sur l?efficacité de l?association médicamenteuse). Veuillez informer votre médecin si vous prenez en même temps les médicaments/substances suivants: alcool, substances hépatotoxiques, corticostéroïdes, inhibiteurs de la MAO (médicament contre les dépressions), antirhumatismaux et d?autres médicaments contre la polyarthrite chronique, digoxine (un médicament cardiaque), méfloquine (aussi un antipaludéen), cimétidine (un médicament contre l?ulcère gastrointestinal), des remèdes contre l?hyperacidité gastrique contenant du magnésium ou du kaoline (ceux-ci réduisent l?absorption du principe actif de la Nivaquine dans le sang. La Nivaquine doit être avalée deux heures après la prise de ces préparations),antiépileptiques et des vaccinations contre la rage et la typhoïde (au cas ou vous recevrez simultanément une vaccination contre la typhoïde, la prophylaxie antipaludéenne doit être entreprise 3 jours au moins après l?absorption de la dernière capsule de vaccin), ciclosporine (pour prévenir le rejet du greffe), méthotrexate (un anticancéreux).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous souffrez d?autres affections, si vous présentez des allergies ou si vous prenez d?autres médicaments en usage interne ou externe (même en cas d?automédication!).
Le paludisme durant la grossesse constitue un haut risque pour l?enfant à naître. Chez de nombreuses patientes, la Nivaquine peut être utilisée au cours de la grossesse pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme. Informez néanmoins votre médecin si vous êtes enceinte et désirez prendre de la Nivaquine. L?administration de Nivaquine pour le traitement d?une polyarthrite chronique n?est pas recommandée au cours de la grossesse. Seul le médecin peut décider de l?opportunité d?un tel traitement.
La Nivaquine ne doit pas être prise durant de longues périodes par la femme qui allaite. Votre médecin décidera de l?opportunité d?un tel traitement. Bien que la substance active passe dans le lait maternel, la quantité est insuffisante pour conférer un bénéfice quelconque au nourrisson; aussi une prophylaxie séparée est-elle nécessaire pour le nourrisson.