Quelles sont les précautions à observer lors de l'utilisation de Ngenla?
Le traitement par Ngenla doit être surveillé par un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des patients souffrant d'un déficit en hormone de croissance.
Lors d'un traitement par hormone de croissance, il est indispensable de se soumettre scrupuleusement à tous les examens de contrôle prescrits ou recommandés par le médecin.
Chez les enfants et les adolescents présentant des épiphyses fermées, Ngenla est inefficace et ne doit donc plus être utilisé.
En cas de réaction d'hypersensibilité grave, vous ou votre enfant devez immédiatement arrêter d'utiliser Ngenla et en informer immédiatement votre médecin. Les symptômes suivants peuvent être des signes d'une réaction grave:
- Problèmes respiratoires.
- Gonflements du visage, de la bouche et de la langue.
- Urticaire.
- Éruption cutanée.
- Fièvre.
Dans de très rares cas, un traitement par hormone de croissance peut entraîner une maladie du cerveau accompagnée d'une augmentation de la pression intracrânienne (hypertension intracrânienne). Cela se traduit par des maux de tête intenses ou souvent récurrents, des troubles de la vision (vision double, réduction du champ visuel), des troubles de la conscience, des nausées et/ou des vomissements. Si vous ou votre enfant présentez de tels troubles, vous devez en informer immédiatement votre médecin. Il/elle peut décider d'interrompre le traitement et éventuellement de le reprendre plus tard sous contrôle rigoureux.
Votre médecin doit surveiller votre taux de glycémie (hyperglycémie) ou celui de votre enfant pendant le traitement par Ngenla. Ngenla peut provoquer un diabète.
Si vous ou votre enfant recevez un traitement à base d'insuline ou de tout autre médicament contre le diabète, vous devez consulter votre médecin, car l'ajustement posologique de l'insuline ou d'autres médicaments contre le diabète pourrait s'avérer nécessaire.
Si vous ou votre enfant êtes atteint de diabète ainsi que d'une maladie oculaire grave/en phase d'aggravation associée, vous ou votre enfant ne devez pas être traité par Ngenla.
Si vous ou votre enfant avez déjà présenté une tumeur (un cancer) quelle qu'en soit la nature, vous devez en informer votre médecin. En règle générale, tous les patients recevant des hormones de croissance doivent être surveillés pour détecter le développement éventuel de tumeurs.
Une hypothyroïdie peut apparaître chez certains patients sous traitement par hormones de croissance. Celle-ci se manifeste par la survenue d'un ou plusieurs des signes suivants: faiblesse générale, fatigue rapide, troubles psychiques, accumulation d'eau dans les tissus (œdème, par ex., visage gonflé), prise de poids, constipation, voix devenant plus grave, ralentissement marqué du rythme cardiaque. C'est pourquoi votre médecin contrôlera régulièrement les hormones thyroïdiennes dans le sang et, le cas échéant, prescrira une prise supplémentaire d'hormone thyroïdienne ou adaptera la dose. Si l'hypothyroïdie n'est pas traitée, cela peut influencer l'effet de Ngenla.
Le traitement par Ngenla peut entraîner une altération de la fonction corticosurrénale. Un traitement par glucocorticoïdes peut alors s'avérer nécessaire.
Si vous ou votre enfant recevez un traitement de substitution par glucocorticoïdes, vous devez consulter régulièrement votre médecin, car votre dose de glucocorticoïdes devra peut-être être ajustée.
Informez immédiatement votre médecin si vous ou votre enfant souffrez de douleurs ou d'une réduction de la mobilité articulaire au niveau des hanches ou des genoux lorsque vous marchez et/ou si vous commencez à boiter.
Pendant les phases de forte croissance, une scoliose (courbure de la colonne vertébrale) peut progresser chez les enfants. Votre médecin vous surveillera donc, vous ou votre enfant, de manière appropriée pendant le traitement par une hormone de croissance.
Comme c'est le cas pour d'autres traitements à base d'hormone de croissance, la formation d'anticorps peut survenir. Si vous ou votre enfant ne réagissez pas comme prévu au traitement par Ngenla, votre médecin effectuera, en plus d'autres examens, un contrôle des anticorps contre le somatrogon.
Informez votre médecin si vous ou votre enfant présentez une maladie grave (par ex., complications après une intervention chirurgicale à cœur ouvert ou dans l'abdomen, blessures graves, détresse respiratoire aiguë ou autres). Si vous ou votre enfant devez subir ou avez subi une intervention chirurgicale importante ou si vous êtes hospitalisé(e) pour une raison quelconque, veuillez informer le médecin traitant que vous ou votre enfant recevez de l'hormone de croissance.
Si de fortes douleurs surviennent dans le haut de l'abdomen, informez-en immédiatement votre médecin. Cela pourrait être le symptôme d'une inflammation du pancréas (pancréatite).
Le somatrogon peut influencer l'effet de certains médicaments (par ex., les hormones sexuelles, les corticostéroïdes, les antiépileptiques et la ciclosporine). Veuillez en parler à votre médecin afin qu'il/elle puisse éventuellement adapter la posologie.
Jusqu'à présent, rien n'indique que l'utilisation de Ngenla affecte l'aptitude à conduire et la capacité à utiliser des outils et des machines.
En cas de survenue de douleurs musculaires ou de douleurs disproportionnées au site d'injection (possible réaction d'hypersensibilité à l'agent conservateur métacrésol), demandez immédiatement conseil à votre médecin.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si vous ou votre enfant
- souffrez d'une autre maladie,
- êtes allergique,
- prenez déjà d'autres médicaments ou utilisez déjà d'autres médicaments en usage externe (même en automédication!).
Ngenla peut-il être utilisé pendant la grossesse ou l'allaitement?
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, ou si vous pensez être enceinte ou envisagez de le devenir, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser ce médicament.
Ngenla ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. C'est pourquoi chaque patiente en âge de procréer doit utiliser une contraception sûre à base non hormonale pendant le traitement, c'est-à-dire ne pas utiliser de pilule contraceptive comme moyen de contraception.
On ignore si le somatrogon passe dans le lait maternel. Il n'est pas possible d'exclure tout risque pour les nouveau-nés/jeunes enfants. Veuillez informer votre médecin si vous allaitez ou si vous envisagez d'allaiter. Votre médecin évaluera les bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et les bénéfices du traitement pour vous, afin de vous aider à décider si vous devez arrêter d'allaiter ou si vous devez interrompre le traitement.